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Notre histoire

Les PEP en France depuis 100 ans…

1915 : fondation de « l’Oeuvre des Pupilles de l’Ecole Publique » pour venir en aide à 300 000 orphelins de la guerre 14-18. Des enseignants et des amis de l’école publique s’unissent pour venir en aide aux orphelins, aux jeunes délaissés, oubliés, exclus et leur apporter éducation et solidarité. La cotisation s’appelle alors le « Sou des Pupilles ». Recteurs, Inspecteurs d’académie et hommes politiques influents s’engagent dans les associations départementales. Le 18 mai 1917 : la Fédération des PEP est créée (loi 1901). 1925 : développement de notre mouvement. 1926 : création d’un centre d’accueil des tuberculeux : c’est le début de l’action dans le domaine sanitaire. Des colonies de vacances et des colonies sanitaires dites d’oxygénation voient le jour. Peu à peu les PEP essaient de répondre aux besoins des enfants et des jeunes. 1953 : création du premier IME PEP dans le Cher. C’est le début de l’action en faveur des handicapés. Les Pupilles de l’école publique ont déjà le souci des droits des enfants et des jeunes. Les établissements spécialisés sont créés pour compenser l’absence de l’état en la matière.

Les présidents de la Fédération Générale des PEP au cours de l’histoire

Fernand Vanobberghen (1949), président depuis 2023

A l’issue du renouvellement du Conseil d’Administration, Fernand Vanobberghen a été élu nouveau Président de la Fédération générale des PEP. Il prend la succession de Dominique Gillot, ancienne Ministre, qui a présidé la Fédération pendant 4 ans. L’Assemblée générale a également adopté le 6e projet fédéral 2023/2028 qui donne les objectifs de travail pour les années à venir et qui sera porté par le nouveau Président.

Vice-président de la Fédération générale des PEP chargé des politiques éducatives et sociales de proximité, administrateur de l’association territoriale des PEP Alsace, Fernand Vanobberghen a été animateur, directeur de séjours de vacances, instituteur et inspecteur de l’Education nationale. Depuis 2012, il a porté au sein du réseau PEP, le développement d’actions dans le champ de la petite enfance et de la parentalité, du développement local et territorial, et de l’accès au droit commun des publics à besoins particuliers.

Dominique Gillot, présidente actuelle depuis 2023

Suite à l’élection par le Conseil d’administration de l’Assemblée Générale 2019, Dominique Gillot est devenue Présidente de la Fédération Générale des PEP et succède à Jean-Pierre Villain. Elle devient ainsi la 14ème Présidente du mouvement PEP et la première femme élue à cette fonction.

Institutrice, diplômée de l’Ecole normale de Saint-Germain-en-Laye (78). Elle a enseigné dans l’enseignement primaire de 1971 à 1997. Elle a exercé des responsabilités d’élue locale et nationale à partir de 1977 jusqu’en 2017. Adjointe au maire, conseillère générale, vice-présidente du Conseil général, maire d’Eragny-sur-Oise (2001-2014), députée puis sénatrice du Val d’Oise, elle a toujours œuvré pour une société plus solidaire et inclusive au plus près des citoyens. Appelée au gouvernement par Lionel Jospin en 1999, elle exerce auprès de Martine Aubry la responsabilité ministérielle de la Santé et de l’Action sociale, elle devient en 2001 la première secrétaire d’Etat aux Personnes handicapées de plein exercice. Nommée présidente du Conseil national consultatif des Personnes handicapées (CNCPH) en novembre 2015, elle en obtient une première refondation, une meilleure considération des ministères et des cabinets ministériels pour que les lois –toutes les lois –soient envisagées dès leur conception en se préoccupant de la vie des personnes handicapée. Progressivement le CNCPH est reconnu par les pouvoirs publics comme un acteur de concertation actif et de co-construction efficace des textes. L’arrivée d’une nouvelle équipe gouvernementale en 2017 confirme ce rayonnement et la co-construction d’une société inclusive est aujourd’hui un axe fort des politiques de solidarité et d’émancipation à élaborer avec les ayants droits. Sur proposition de Jean-Pierre Villain, Dominique Gillot entre au conseil d’administration de la Fédération générale des PEP en juin 2018. Membre actif du bureau, elle y a trouvé la fraternité et la cohérence des valeurs qui sont à la base de sa vocation d’enseignante et de son engagement dans la vie publique. Son élection à la Présidence de la FGPEP s’inscrit dans la continuité de l’action menée par son prédécesseur. Son ambition est bien de renforcer la mise en œuvre du 5ème projet fédéral «Agir pour une société Solidaire et Inclusive» à travers la promotion de l’exercice par chacun de ses droits pour une citoyenneté active, écologique et sociale. Lutter contre les injustices et les discriminations passera par l’accompagnement des associations PEP dans une méthodologie inclusive, une évolution de l’offre des différents secteurs d’activités en réponse à l’évolution des attentes et des besoins et le développement des pratiques de partenariat et de co-construction.

Xavier Léon (1868-1935), secrétaire général fondateur, de 1915 à 1935

Né à Paris, Xavier Léon étudie la philosophie en Sorbonne et consacre sa vie à cette discipline. Il fonde à 24 ans la Revue de Métaphysique et de Morale et peu après la Société Française de Philosophie. Il publie des ouvrages remarqués et organise en 1900 un congrès international de Philosophie. Rationaliste, il est l’ami de Buisson, de Liard et Durkheim. Au début de la guerre 1914-1918, il s’occupe d’un hôpital installé dans un établissement scolaire. Il a l’idée de fonder des associations d’instituteurs pour venir en aide aux orphelins. Il obtient le concours du ministre Painlevé. Avec Liard, Lapie, Durkheim et quelques autres, il fonde un comité d’initiative et s’emploie à faire créer une association par département. Il devient secrétaire général de l’œuvre et le restera jusqu’à sa mort.

Louis Liard (1846-1917), président du comité d’initiative de 1915 à 1917

Agrégé de philosophie, docteur ès-lettre, Louis Liard enseigne dans le secondaire puis en faculté ; il devient ensuite recteur de l’académie de Caen. Il est l’auteur de nombreux ouvrages sur la philosophie et sur l’université française. En 1884, il est nommé directeur de l’enseignement supérieur : il réorganise alors le système d’enseignement supérieur français et crée notamment les universités. Membre de l’académie des sciences morales et politiques, il devient en 1902 vice-recteur de l’académie de Paris. En 1915, malgré ses charges et la maladie, il accepte de présider le comité d’initiative qui préfigure la Fédération des Pupilles de l’école publique. Le 1er janvier 1916, il signe une circulaire qui institue le « sou des pupilles ». En 1917, lorsque le comité devient Fédération, il refuse la présidence en raison de la maladie qui l’affaiblit et dont il meurt quelques mois plus tard.

Léon Bourgeois (1851-1925), président de 1917 à 1925

Nommé préfet par la « République républicaine » de 1877, Léon Bourgeois devient ensuite député, sénateur, neuf fois ministre, président du Conseil et du Sénat, puis président de la Société des Nations. Au ministère de l’Instruction publique (qu’il a en charge par deux fois en 1890 et 1891), il poursuit l’œuvre de Jules Ferry en réorganisant l’enseignement secondaire et en créant un baccalauréat « moderne ». Fondateur du parti radical, très soucieux d’améliorer la condition sociale des plus démunis, il défend l’impôt sur le revenu et la retraite pour les ouvriers ; il fait adopter la loi sur le repos hebdomadaire. Il cherche à promouvoir le « solidarisme », mouvement qui affirme que la République doit être humanitaire et que les privilégiés doivent « payer leur dette » à l’égard des déshérités. Son intérêt pour l’éducation populaire le conduit à présider la Ligue de l’Enseignement. Premier président des « Pupilles », soucieux de la santé publique, il s’emploiera notamment à faire créer le sanatorium d’Odeillo.

Paul Lapie (1869-1927), président de 1925 à 1927

Agrégé de philosophie et docteur ès-lettre, Paul Lapie enseigne en lycée et en faculté avant de devenir recteur de l’académie de Toulouse, puis directeur de l’enseignement primaire et enfin vice-recteur de l’académie de Paris. En 1915, c’est dans son cabinet et sous sa direction que se crée le comité d’initiative de l’œuvre. Jusqu’à son arrivée à la présidence, il est un vice-président particulièrement actif. Son impulsion est prépondérante pour le développement de la Fédération et des associations départementales. C’est sous sa présidence que « l’œuvre de guerre » se transforme en « Œuvre de paix » au service des victimes de « l’iniquité sociale ».

Paul Painlevé (1863-1933), président de 1927 à 1933

Professeur de mathématiques à l’École polytechnique, Paul Painlevé est un des plus grands théoriciens de l’aviation naissante. Élu député radical socialiste en 1910, il sera plusieurs fois ministre et sera par trois fois président du Conseil. En 1924, il est de ceux qui fondent le Cartel des Gauches, et sera à ce titre candidat (non élu) à la Présidence de la République. En 1915, alors qu’il est nommé ministre de l’Instruction Publique, les fondateurs du comité d’initiative de l’œuvre des Pupilles vien   nent lui expliquer que les œuvres-non laïques obtiennent tous les fonds des quêtes publiques en faveur des orphelins. Il décide de faire agréer l’œuvre des Pupilles pour qu’elle puisse obtenir des fonds et aider les orphelins des écoles laïques. Sous sa présidence, les colonies de vacances et les écoles de plein air se développent. Il fait modifier les statuts de l’œuvre qui s’occupe désormais non seulement des orphelins mais de tous les enfants en difficulté.

Théodore Steeg (1868-1950), président de 1933 à 1949

Théodore Steeg est agrégé de philosophie. En 1910, il entame une carrière politique. Député, sénateur, douze fois ministre, président du Conseil pendant quelques semaines, ce radical socialiste aura aussi été gouverneur général de l’Algérie, commissaire résident général au Maroc, président de la commission des colonies à la Chambre. Président de la Fédération des Pupilles et de la JPA dans la dernière partie de sa vie, il est, à l’âge de 70 ans, honoré par Léon Blum qui lui confère le titre de ministre d’État. Pendant la sombre période du régime de Vichy, il a maintenu le mouvement des Pupilles contre les pires ennemis de l’école laïque. Les aides sociales, les colonies de vacances, la santé des enfants fragiles sont les objectifs majeurs qui se développeront sous sa présidence et surtout après 1945.

Edouard Herriot (1872-1957), président de 1949 à 1957

Agrégé de lettres, il enseigne au lycée de Lyon, puis, devenu docteur ès lettres, à la faculté des lettres de cette ville, dont il devient le maire en 1905. Président du parti radical pendant 35 ans, fondateur du Cartel des Gauches, Edouard Herriot a profondément marqué la vie politique française de son époque. Tour à tour sénateur, député, ministre (six fois), président du Conseil, président de la Chambre, il est déporté à la fin de la guerre 39-45. À la tête du ministère de l’Instruction Publique de 1926 à 1928, il amorce le rapprochement des lycées et des écoles primaires supérieures et prépare la gratuité de l’enseignement secondaire. Président de renouveau de l’œuvre après la guerre, il symbolise l’attachement des militants des « Pupilles à l’École publique, à la laïcité et à la promotion de la solidarité ».

Vincent Auriol (1884-1966), président de 1957 à 1964

Docteur en droit, avocat, journaliste, il est élu député pour la première fois en 1914 et sera constamment réélu. Nommé ministre par Léon Blum sous le Front Populaire, il le sera ensuite à diverses reprises (quatre fois). En 1940, il refuse de voter les pleins pouvoirs à Pétain et est mis en résidence surveillée avant de s’embarquer clandestinement pour Londres. Il est élu à la Présidence de la République en 1947 au premier tour de scrutin. En 1954, il se retire de la vie politique. En 1959, il refuse de siéger au Conseil Constitutionnel en signe de protestation contre l’évolution de la République vers un régime de pouvoir personnel. Lorsque la Fédération des Pupilles vient le solliciter pour être président, il leur rappelle qu’il veut quitter toute vie publique, puis finit par accepter parce qu’il s’agit d’aider des enfants. C’est sous sa présidence qu’ont été créés le premier centre médico-psycho-pédagogique et les premières classes de neige.

Aristide Beslais (1888-1973), président de 1964 à 1973

Agrégé de grammaire, Aristide Beslais est professeur de lettres à Montluçon puis à Paris. Appelé comme chargé de mission au cabinet du ministre de l’Éducation nationale de 1946 à 1947, il est ensuite nommé directeur de l’Enseignement du premier degré et le reste jusqu’en 1959. Il participe activement, au lendemain de la deuxième guerre mondiale, aussi bien à l’œuvre des Pupilles – dont il est vice-président depuis 1947 – qu’à la JPA. Il met en place la collecte de la Jeunesse au Plein Air. En 1964, lorsqu’il accèdera à la présidence de la JPA, il facilitera sa transformation en regroupement d’institutions. La même année, il succède aussi à Vincent Auriol à la présidence des Pupilles. Dès son accession, il crée un bulletin interne mensuel de liaison.

Jean Deygout (1929-2011), président de 1973 à 1995

Agrégé de géographie, Jean Deygout exerce à Bourges. En 1960, il est nommé inspecteur d’académie et détaché en qualité de directeur de l’enseignement de la République du Niger. Rentré en France, il est chargé de mission au ministère de l’Éducation nationale, inspecteur général, directeur des personnels enseignants puis directeur des écoles. Il est ensuite conseiller auprès du ministre des Transports, puis président de la Compagnie Maritime des Chargeurs Réunis et directeur général adjoint de Chargeurs SA. Alors qu’il est jeune professeur, Jean Deygout devient secrétaire général de la Fédération des Œuvres Laïques de son département et s’affirme alors comme militant laïque. Il est secrétaire administratif de la Fédération des Pupilles de 1961 à 1969, vice-président de 1969 à 1973 et président de 1973 à 1995. Les réalisations de Jean Deygout à la tête des Pupilles sont innombrables : consolidation du réseau des associations, modernisation des institutions, amplification du rôle de la Fédération, participation aux combats laïques… Dans un contexte économique défavorable, il a permis aux PEP de rester un grand mouvement social et éducatif.

Christian Nique, président de 1995 à 2000

Titulaire d’un doctorat en linguistique française et d’un doctorat d’État en sciences de l’éducation, Christian Nique a été inspecteur d’académie, adjoint au directeur des enseignements scolaires et conseiller auprès du Président de la République, François Mitterrand. Auteur de nombreux ouvrages et articles sur l’éducation et son histoire, il est professeur associé à l’Université de Paris V. Il a été nommé inspecteur général de l’Éducation nationale en 1995 et directeur du CIEP (Centre International d’Études Pédagogiques) en 1998. Depuis juillet 2000, il est recteur de l’académie d’Orléans-Tours. Il a également été président de la JPA et vice-président du CCOMCEN. Il a inscrit le mouvement des PEP dans une démarche novatrice de projet et d’évaluation.

Michel Claeyssen, président de 2000 à 2003

Né en 1934, Michel Claeyssen est successivement instituteur (et à ce titre il est mis à disposition des Éclaireuses et Éclaireurs de France), Inspecteur départemental de l’éducation nationale, directeur d’École normale et Inspecteur d’académie. Comme Inspecteur de l’Éducation nationale,  il met en œuvre des modalités nouvelles d’inspection et crée des structures novatrices destinées à lutter contre l’échec scolaire. Retraité en 1995, il élabore, de manière participative, le projet « La refondation des PEP » qui ouvre la solidarité limitée, depuis 1915 aux enfants de l’école publique, à tous les enfants qui en ont besoin. Son action, comme secrétaire général (1996-2000) et comme président (2000-2003) est marquée par la création des rencontres nationales des permanents et des élus départementaux, ainsi que par la mise en place d’un système d’animation du réseau reposant sur les permanents nationaux épaulés par des élus « référents ». En 2003, il décide de ne pas de représenter mais poursuit cependant son action militante, tant aux PEP qu’à la JPA, dans le département des Yvelines où il réside.

Joël Balavoine (1950-2010), président de 2003 à 2010

Après des études de philosophie, Joël Balavoine est lauréat du concours de recrutement des inspecteurs de la jeunesse, des sports et des loisirs en 1975. Il occupe ensuite différents postes au ministère de la Jeunesse et des sports, notamment à Arras, au CREPS de Wattignies et à Strasbourg. Il est nommé directeur de la jeunesse et de la vie associative en 1993 puis inspecteur général « jeunesse et sports » en janvier 2000. Administrateur fédéral des PEP depuis 2000 et secrétaire général depuis 2001, Joël Balavoine est également vice-président de l’UCPA, vice-président de la JPA et administrateur des CEMÉA. Il a été élu Président de la Fédération par le Conseil d’Administration réuni à la suite de l’Assemblée générale de Juin 2003. Il est décédé le 30 Octobre 2010 après avoir lutté contre la maladie avec un courage et une dignité exemplaires. Une cérémonie de recueillement a eu lieu le  4 novembre 2010 à Arras, au siège de l’association départementale PEP du Pas de Calais.

Joël Derrien, président de 2010 à 2012

Instituteur spécialisé en Eure-et-Loir puis Directeur d’établissement médicosocial, il a également exercé des responsabilités départementales et nationales dans le syndicalisme enseignant. Il est ensuite devenu Inspecteur de l’Éducation Nationale chargé de l’adaptation et de l’intégration scolaire. Militant PEP depuis de longues années, vice-Président de l’association départementale d’Eure-et-Loir en 1995, il en est le président depuis 2003. Élu au Conseil d’Administration de la fédération en juin 2002, il exerce la fonction de secrétaire général de 2003 à 2010. Au décès de Joël Balavoine, il devient président de la Fédération en novembre 2010. Il poursuit la nouvelle et forte évolution entreprise sous l’impulsion de Joël Balavoine en inscrivant les valeurs originelles des PEP dans une démarche de transformation sociale en lien avec le contexte éducatif, économique et social et en construisant une organisation fédérale au service d’un Mouvement et d’un Réseau au développement coordonné. Il conduit la réforme statutaire adoptée en juin 2010 qui créée « la Fédération Générale des PEP » et qui s’ouvre à des organisations partenaires partageant les valeurs des PEP et s’inscrivant dans son nouveau projet « Agir pour l’émancipation de tous ».

Jean Pierre Villain, président de 2012 à 2019

Ancien inspecteur général du groupe du Premier degré Il, Jean-Pierre Villain est Inspecteur général honoraire depuis le 1 septembre 2012. Au cours de sa carrière, il a été inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’Éducation Nationale (DSDEN) dans plusieurs départements. Il a été de 2003 à 2009, Directeur Général de la Mission Laïque Française.

 

L’histoire des PEP Lor’Est

Le 10 octobre 2020 s’est tenue l’assemblée générale constitutive de l’Association Territoriale des PEP Lor’Est.

Elle est constituée, avec effet au 1er janvier 2021, à travers un processus juridique de « fusion-création », des associations départementales des PEP54, PEP57 et PEP88.

Ces associations départementales se sont historiquement créées à des dates différentes, au sein du mouvement PEP : en 1915 pour les PEP88, en 1926 pour les PEP54 et en 1946 pour les PEP57.

Aujourd’hui, l’ensemble du secteur médico-social et de l’éducation populaire évolue.

De nouvelles attentes se font jour en termes d’innovations sociales et de développement : passage d’une logique d’établissements à une logique de parcours, personnalisation accrue des prestations, évaluation de l’impact social des actions menées…

Dans le même temps, les compétences au sein de ce secteur se doivent d’être toujours plus professionnelles et toujours plus réactives. Sans défaire ce qui a été fait, il s’agit de s’adapter et compléter les acquis, notamment en disposant d’une meilleure représentativité.

La création de cette Association Territoriale est un atout pour les structures des PEP et pour les bénéficiaires de nos actions et prestations.

La mise en synergie des champs d’intervention existant au sein de l’AT des PEP Lor’Est (social, médico-social, éducation, loisirs, petite enfance, parentalité, médiation familiale, protection de l’enfance…), et la large couverture territoriale sont des points forts pour continuer à stabiliser les activités afin de permettre leur développement et leur rayonnement, en respectant un principe fort de qualité et d’adaptation des réponses aux besoins des personnes que nous accompagnons.

Ce regroupement résultant de la fusion procède d’une volonté commune et délibérée des trois associations départementales. La finalité de cette démarche vise à garantir la représentativité et la singularité des trois entités dans le processus de fusion-création mis en œuvre.

Au sein de l’AT des PEP Lor’Est, nous poursuivrons les adaptations et les développements nécessaires à la déclinaison dans le monde d’aujourd’hui des valeurs portées par le mouvement PEP depuis plus d’un siècle.

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